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Au Moyen Age occidental, les harpistes emploient les deux mains. Il se servent du pouce, de l'index et du médius. Cette technique fut en usage pendant longtemps puisque la partie écrite pour arpa doppia par Monteverdi , pour accompagner, au troisième acte, le chant d'Orfeo ( 1607 ), ne nécessite que l'emploi de trois doigts à chaque main, malgré des passages de grande virtuosité. Au XVIII ème siècle,
les écoles françaises et allemandes, avec Pétrini, Cousineau,
Hochbrücker et
Krumpholz, posent les bases de la technique actuelle.
On joue avec quatre doigts. ( L'auriculaire étant exclu
car trop petit pour atteindre le plan des cordes ). Madame de
Genlis, qui pratiquait
la harpe en virtuose, préconisa l'emploi de l'auriculaire
à la main droite ce qui obligeait le harpiste à
renverser compllètement la position de la main, lui enlevant
de la force pour saisir les cordes. Dans un but courtisan Francesco Pétrini,
écrivit quelques pièces pour cette méthode,
mais sans grande conviction car il se garda bien de l'appliquer
lui-même. L'un des effets les plus spectaculaires de la technique harpistique, le glissando, se développe au cours du XIXème siècle. |